La chapelle Sainte-Brigitte est un édifice modeste, mais sa situtation isolée en contrebas de la route nationale dans un décor soigné de feuillus contribue à la mettre en valeur. 

Les petits frontons triangulaires présents sur chaque face du clocher évoquent en plus modestes ceux de l’église paroissiale. Il est probable cependant que le clocher de la chapelle a été construit avant celui de l’église paroissiale. Quant à l’ouverture du chevet qui semble créée au 19e siècle, elle a peut-être succédé à un retable disparu qui pourrait justifier la présence de l’oculus au sud. La chapelle parait avoir été construite à la fin du 17e siècle ou au début du 18e siècle, peut-être sur les bases d’un édifice plus ancien, dont témoignerait l’ancienne baie du chevet en remploi : la chapelle Notre-Dame des Vertus signalée dans les textes anciens se confond en effet avec Sainte-Brigitte. Elle a subi des modifications à la fin du 18e siècle (clocher) et sans doute au 19e siècle : le chevet en particulier avec ses pierres d’angle irrégulières et la forme de sa baie, semble reconstruit à cette époque. La fontaine peut remonter au 18e siècle. La chapelle est située dans un vallon ombragé en contrebas de l’ancienne route royale (puis nationale) de Vannes à Hennebont, remblayée par rapport au niveau d’origine du terrain. Elle est accompagnée de sa fontaine, très proche.