Sur le plan cadastral de 1837, le château apparaît dans un environnement très structuré par des allées droites, dont l’une, nommée le mail, conduit directement au bourg, parallèlement à l’ancienne route de Baud, (aujourd’hui D33) avant la création de la D24.
Le corps de logis principal peut remonter à la 2e moitié du 18e siècle. Cependant, il est aujourd’hui dif cile de restituer son état d’origine : en effet, le plan de 1837 met en évidence l’irrégularité de la façade nord, les pavillons latéraux de taille différente positionnés de manière non symétrique par rapport à l’axe de la composition ; celui de l’est, plus long, était adossé au mur de la cour.
Les travaux de la 2e moitié ou du milieu du 19e siècle ont consisté en une régularisation de l’édi ce : les avant-corps latéraux sont sans doute reconstruits (ou au moins celui de l’est) et complétés de nouveaux pavillons.
La ferme édi ée sur une parcelle triangulaire occupée par une fûtaie en 1837, a été reconstruite sans doute au milieu du 19e siècle lors de la transformation du château. Elle consiste en un grand corps
à étage, dont le logis à l’est comprend trois travées, tandis que les dépendances en alignement à double grenier ont une élévation irré- gulière. Certaines ouvertures sont agrandies ou crées au 20e siècle dans l’étable. Les trois fenêtres de grenier sont traitées comme les fenêtres du logis.
Un chenil est construit à la n du 19e siècle à l’entrée de la ferme à l’ouest ; il consiste en un petit bâtiment carré enduit couvert en bâtière.
En dépit de l’épisode révolutionnaire, l’état de fortune de la famille de Perrien semble s’être amélioré au cours du 19e siècle. C’est ce qui a permis que les nombreuses modications intervenues au milieu du 19e siècle dans la composition du château, transforment un premier édifice dont les caractéristiques architecturales portent la marque du 18e siècle en un grand château de type classique avec un environnement très différent de celui du 18e siècle. A l’orangerie du 18e siècle sont ajoutés de remarquables communs, la ferme isolée dans sa propre cour, ainsi que le chenil. On ignore malheureusement les architectes ayant dessiné tant le bâtiment d’origine que ses modications.
L’allée bordée de talus reliant le château au bourg indique le fort lien de l’édifice avec sa commune : les Perrien ont donné plusieurs maires de Landévant au 19e siècle et ont eu une forte influence sur son développement : mairie, école, traverse du bourg.
Le château a subi de grands dégâts durant la seconde Guerre mondiale : incendié, il ne reste plus que deux cheminées du 18e siècle ; le grand corps construit à l’ouest dans la 2e moitié du 19e siècle est détruit, remplacé par un garage et un corps bas en avancée au sud. La plupart des décors repris au 19e siècle ont disparu. La chapelle signalée par Le Méné a disparu peut-être au même moment. L’orangerie, qui remonte au 18e siècle, est détruite pendant la guerre puis remontée partiellement et agrandie dans la 2e moitié du 20e siècle. La ferme est construite au milieu du 19e siècle sur l’emplacement d’une parcelle de bois de futaie cernée d’allées sur le plan cadastral ancien.
(propriété privée)
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