La largeur de la RN 165 prévue dès le 18e siècle, puis son doublement par l’actuelle voie expresse ont préservé les ponts de Landévant (Sainte Brigitte et Ponts Guillemin) de toute modification. Remarquables dans leur réalisation malgré des dimensions modestes, ils sont le reflet du travail des ingénieurs des Ponts-et-Chaussées au 18e siècle. La traverse de Landévant dont le plan est fait dès 1822 mais arrêté seulement en 1834 est une indication ante quem de la réalisation des ponts de Sainte-Brigitte et Guillemin sans doute intervenue dans la 2e moitié du 18e siècle.
Pont Sainte Brigitte (1) Le pont fait partie des trente et un ponts prévus et dessinés en 1749 par l’ingénieur Duchemin sur la portion entre Vannes et Hennebont du tracé de la route royale de Nantes à Quimper devenu plus tard la route nationale 165. La réalisation en fut sans doute effective dans la 2e moitié du 18e siècle. Le pont est construit sous la route RN 165 au milieu d’un fort remblai qui enjambe la vallée où se situe la chapelle Sainte-Brigitte. . Constitué d’une seule arche en plein cintre, il est construit en pierre de taille.
Les Ponts GUILLEMIN (2) Le dessin des ponts Guillemin apparaît sur un plan de l’intendance signé de l’ingénieur Duchemin et daté de 1749. Ponts en pierre de taille à une seule arche en plein cintre, ménagée pour le premier (ouest) entre deux culées en avancée et renforcée latéralement par des massifs de maçonnerie plus bas. Pour le second pont, les culées sont traitées en contreforts obliques. Les parapets sont constitués de deux rangs de pierre de taille et terminé par un rang de pierres posées de champ. Les deux ponts sont construits de manière identique.
Pont-Lavoir dit Pont Neüe (3) Le Pont Neüe est édifié lors de la construction de la route départementale D24 dans la 2e moitié du 19e siècle. Les rambardes, peut-être en bois ont été remplacées dans les années 1960. Le sommet des murets bordant le lavoir a été cimenté au 20e siècle. Pont à une seule arche en plein cintre appareillée en pierre de taille, ménagée dans un remblai en moellon enjambant le ruisseau. Les parapets sont constitués de trois piles en pierre de taille qui supportent deux barres rondes métalliques.